Avenida Arequipa, dans le quartier de Miraflor,j attend le bus qui me menera au centre ville...
Le trafic est dense, le ciel est couvert sur Lima, les types sortent leurs tete des bus hurlant leur destination...les voies avec cette intonation si particuliere se melangent"Arequipa Arequipa Arequipa". Je saute dans le premier qui arrive et apres une demie heure de trajet descend rue de L emancipation pour rejoindre le quartier historique avec ces edifices coloniaux et sa fameuse place des armes.
Le trafic est dense, le ciel est couvert sur Lima, les types sortent leurs tete des bus hurlant leur destination...les voies avec cette intonation si particuliere se melangent"Arequipa Arequipa Arequipa". Je saute dans le premier qui arrive et apres une demie heure de trajet descend rue de L emancipation pour rejoindre le quartier historique avec ces edifices coloniaux et sa fameuse place des armes.
Quique, est un peu le pere de tous les BACKPACKERS qui passe par la maison bleue ou nous vivons, Lima est sa ville et il la connait comme le fond de sa poche...Il ma indiquè un bon endroit pour trouver des livres d occasion...je pars a sa recherche. A la place des armes, dans le centre historique,je demande a quelques policiers de me montrer la direction et a quelques cuadras je me retrouve devant lentrèe de la Camara de libros populares, un labyrinthe de petites cabanes en tole ou des bouquinistes ont logès leurs trouvailles. Je my engouffre en esperant pouvoir trouver des livres sur le chamanisme et les drogues. Les vendeurs me demandent tour a tour ce que je recherche...leur reaction est plutot surprenante et seche, personne ne peut me donner un seul livre sur le sujet. Seul un vendeur sexclame : ah mon amie moi jai esssayè la San Pedro et l Ayahuasca...et jai vu des demons ! Dernierement je lisai dans la revue Etiqueta Negra des recits de voyage sous Ayahuasca...la majoritè des personnes racontent s etre affrontè avec leurs propres demons. Mais je me rend vite compte que cet homme la me raconte des salades...son histoire na ni queue ni tete, je le salue et continue alors mon chemin. Je suis intriguèe par labsence de livre sur les Inca...seules les boutiques a touristes semblent sinteresser au sujet...
Avant de quitter le marchè, un vieil homme me demande Amiga! que estas buscando ! Je lui repond un peu fatiguèe par cette recherche sans grand succès : Bueno...un libro sobre Ayahuasca senor. Il grimpe dans ses etageres de livres poussiereux et me tend aussitot un ouvrage...A partir de ce moment la je ne sais pas combien dheures ont bien pu secouler, je me suis assise au stand de cet homme et nai pas bougè de la de lapres midi. Ernesto a 53 ans, il est nè dans les quartiers pauvres de Lima...avec lui jai peut etre eu des debuts de reponse sur labsence de bouquin sur les inca..il sapproche de moi et en chuchotant me dit : Les indiens sont sales, et mal eduquès...tous des imbeciles !!! Je suis etonnèe dentendre quici a Lima..une grande discrimination existe envers les gens de la sierra (montagne)ou encore de la Selva (jungle)...alors que leurs civilisations font du Perou un des pays les plus visitès au monde...
En continuant mon chemin dans ce dedale de livres je marrete devant un stand, des livres de sociologie et de politiques recouvrent letalage...Un vieil homme peruvien parle du socialisme de son temps et du militantisme de sa jeunesse. Je lentend dire : aujourdhui tous ceux qui sont au pouvoir sont des imbeciles ! Je bavarde avec lui un moment...il vient de Cuzco, de la Sierra et me confirme quici les gens de son pays sont mal vus et considèrès comme des ignorants. Beaucoup de peruviens quitent la cordillere pour la capitale, un eldorado financier ou ils esperent un autre avenir pour leurs enfant... seulement lascension sociale est difficile. surtout dans un monde ou les reperes sont brouillès. Il me dit qua la capitale les gens cherchent encore leurs identitè...
Roberto parle Queshua, je lui raconte que dans ma region la langue de mes grands parents etait l occitan et que cest une langue en voie de disparition...Il semble etonnè et amusè par mon recit...et me dit : tu sais quici la majoritè des gens ont pour langue maternelle le queshua et pourtant 80 pourcents des publications sont en Espagnol !
Lechange est riche et il finit par me prendre la main et me dit : merci, je suis ravie davoir fait ta connaissance...
Loppression et la discrimination est bien presente...les langues regionales, comme ici le Queshua ou le Aymara portent en elles des siecles d histoire et de civilisation, pourtant dans un monde de plus en plus globalisè on constate que leur avenir est menacè...ici ou a lautre bout du monde.
Avant de quitter le marchè, un vieil homme me demande Amiga! que estas buscando ! Je lui repond un peu fatiguèe par cette recherche sans grand succès : Bueno...un libro sobre Ayahuasca senor. Il grimpe dans ses etageres de livres poussiereux et me tend aussitot un ouvrage...A partir de ce moment la je ne sais pas combien dheures ont bien pu secouler, je me suis assise au stand de cet homme et nai pas bougè de la de lapres midi. Ernesto a 53 ans, il est nè dans les quartiers pauvres de Lima...avec lui jai peut etre eu des debuts de reponse sur labsence de bouquin sur les inca..il sapproche de moi et en chuchotant me dit : Les indiens sont sales, et mal eduquès...tous des imbeciles !!! Je suis etonnèe dentendre quici a Lima..une grande discrimination existe envers les gens de la sierra (montagne)ou encore de la Selva (jungle)...alors que leurs civilisations font du Perou un des pays les plus visitès au monde...
En continuant mon chemin dans ce dedale de livres je marrete devant un stand, des livres de sociologie et de politiques recouvrent letalage...Un vieil homme peruvien parle du socialisme de son temps et du militantisme de sa jeunesse. Je lentend dire : aujourdhui tous ceux qui sont au pouvoir sont des imbeciles ! Je bavarde avec lui un moment...il vient de Cuzco, de la Sierra et me confirme quici les gens de son pays sont mal vus et considèrès comme des ignorants. Beaucoup de peruviens quitent la cordillere pour la capitale, un eldorado financier ou ils esperent un autre avenir pour leurs enfant... seulement lascension sociale est difficile. surtout dans un monde ou les reperes sont brouillès. Il me dit qua la capitale les gens cherchent encore leurs identitè...
Roberto parle Queshua, je lui raconte que dans ma region la langue de mes grands parents etait l occitan et que cest une langue en voie de disparition...Il semble etonnè et amusè par mon recit...et me dit : tu sais quici la majoritè des gens ont pour langue maternelle le queshua et pourtant 80 pourcents des publications sont en Espagnol !
Lechange est riche et il finit par me prendre la main et me dit : merci, je suis ravie davoir fait ta connaissance...
Loppression et la discrimination est bien presente...les langues regionales, comme ici le Queshua ou le Aymara portent en elles des siecles d histoire et de civilisation, pourtant dans un monde de plus en plus globalisè on constate que leur avenir est menacè...ici ou a lautre bout du monde.
Allons nous devenir tous les meme ! voulons nous dun monde ou le Mac Donald et le coca cola nourrissent nos enfants , dominès par largent, avec une langue unique !