samedi 20 mars 2010

hasta pronto Cremositos!




Pour la premiere fois de ma vie, j ai vu l autre ocean...le pacifique. A l autre bout de notre rue, Lima nous offre une ouverture sur un horizon bleue et sur la promenade le long de la cote, le voyageur peut revasser en observant les parapentes survoler les falaises de Lima, a cotè du vol des quelques condors, noirs et majestueux. Je me suis dit alors en marchant que javais de la chance de pouvoir vivre toutes ces experiences...mon passage a lima se prolonge un peu et les jours me paraissent moins passionnant en ville...je reve deja de la cordillere, de la jungle...cependant ces moments de creux, de doutes font aussi parti du voyage...L errance a aussi son lots d emotions diverses.

De plus hier...Gonzalo et Lea ont decidè de quiter la capitale pour aller chercher du travail a Mancora a 1200 kilometres de Lima, plus au nord. Nos trajets se separent donc pour un mois, peut etre plus. Cest un peu le coeur triste que je les ai regardè faire leurs sacs hier. Gonza et Lea ont pour projet au retour douvrir un centre culturel a la Plata en Argentine...au fur et a mesure du voyage, ils fouillent les bouquinistes pour en sortir des perles rares qui viendront nourir leurs bibliotheques associatives, mais ils nauront bientot pas assez de bras pour porter les dizaines de bouquins quils ont deja accumulè.

A chaque etape du voyage, faire son sac devient un veritable challenge...et pour Lea un vrai combat !! Les soucis des voyageurs sont assez differents de ceux du sedentaire.. Notre maison est notre sac, notre aliè et parfois notre ennemi. Ils suscitent souvent la curiositè des gens dans la rue qui nous regardent ahuris par nos chargements...l experience vaut le detour! Notre premiere soirèe a Lima, de retour a la ville après un mois et demie de montagne et de villages, nous a confrontè tout a coup a nos looks auquels on ne pretait plus vraiment atention...cest le retour des miroirs, la confrontation a limage de soi, au milieu dun monde dapparence. Nos chaussures sont usès, nos pantalons aussi...les cheveux et les barbes des garcons poussent, nos peaux se colorent...et on se rend compte tout a coup que notre maniere de vivre nest pas tout a fait conventionnelle!

Enfin, Gonzalo et Lea continuent leurs routes...et pas de separation sans DESPEDIDAS...asi que, hier nous avons fètè le depart des deux Cremositos, chez Andrèa une amie peruvienne de Charly. Nous avons eu droit a un cours intensif de danses latines : Salsa, Merengue... qui sest eternisè jusquau petit matin, 7h ou nous avons pris le petit dejeuner et avons rejoint nos lits...Les garcons roupillent encore!