mercredi 23 décembre 2009

vous avez dit hasard?

Depuis quelques temps je ne crois plus au hasard. Une force indicible a frayé mon chemin jusqu'à l'Argentine. Le réseau s'est tissé au fil du temps pour m'amener jusqu'à ses terres. Des personnes, ou des maitres sur le chemin ont été autant de mains tendues me permettant de réaliser ce rêve et de me montrer la direction ou de me l'a rappeler quand le quotidien l'efface...

Plusieurs personnes de l'autre côté de l'océan ont donc compté et ont su faciliter mon départ, le rendant plus enthousiasmant et nécessaire que jamais..comme un élément qui se rajoute au puzzle, dans la logique des choses.

Tout commence par Mariano. Mariano est apparu dans ma vie sans prévenir, un soir trés tard de 2001 sur l'écran de mon ordinateur alors que je pensai parler avec Sara à Barcelone, j'étais tout droit connecté avec Buenos Aires ARGENTINE. J'ai pensé d'abord à une blague...et puis petit à petit j'ai découvert Mariano . Il a été le premier argentin que j'ai connu et qui a attisé ma curiosité pour son pays, depuis ce jour nous n'avons pas céssé d'être en contact et de nous raconter nos vies respectives dans chacun de nos deux émisphères et depuis ce jour je n'ai pas quitté l'idée de partir en Argentine. Mariano en ces temps là, recevaient la moitié des messages des amis de Sara. Pour un simple O au lieu d'un 0 dans leurs adresses e-mail, une rencontre tient à si peu de choses .Un peu plus tard il connaitra sa soeur Marta qui partira vivre à Buenos Aires et se lieront même d'amitité.

Mais toutes ces années Mariano a été trés occupé par ses études d'info
graphiste et son travail, il a bossé d'arrache pied pour finalement terminer il y a quelques jours, c'est une nouvelle vie qui commence pour lui. Pour mon arrivée Mariano a pris trois semaines de vacances, il nous reserve un billet de bus et nous partons ensemble pour des heures de voyage en direction du nord du pays : Jujuy et la Quebrada de Humahuaca...Bolivie. Un grand periple que j'ai hâte de partager avec cet ami un peu familier, un peu virtuel, mais un bel ami quand même :)
Autant dire que nous avons grande hate de nous rencontrer.


Mais avant nos pérégrinations vers le sud, petit repos à Villaballester chez Kuky, José Luis et Benito. La petite famille frangi, parents de Fede expatrié depuis quelques années à Barcelone. J'ai rencontré Fede de l'autre côté des pyrénées,pendant mon année à Barcelone, notre chamuyo national m'a confié sa cousine Coti à son arrivée, je lui ai offert refuge dans le quartier de Gracias. C'est avec eux que je découvre l'accent Argentin si particulier, les premiers mots de Lunfardo et les premières gorgées amères du Maté, fameuse "yerba", j'y reviendrai.Aujourd'hui c'est la famille Frangi qui m'accueille à la périphérie de la capitale, dans le cocon familial ou a grandi Fede.

Mariano m'a trouvé un logement, à quelques "cuadras" de chez lui, dans le quartier "Caballito",une maison individuelle partagée par quatres amis d'enfance, un peu fou: Guido, Tito, Popy et Duce! et oui les drôles de coïncidences continuent, et je ne peux plus croire au hasard...

Guido, Tito(Nicolas), Duce(Martin), Popy(Hernan)

Tous les quatres porteños, ils partagent le gout du voyage, travaillent pour payer leurs études et ont un lien d'amitié trés forts depuis l'enfance qui les ont amené a sillonner de beaux pays notamment le Perou sur cette photo. Ceux sont de drôles de phénomènes que j'apprends à connaitre derrière le petit écran. Bientôt deux mois que je communique avec Guido sans me lasser de cet échange multiculturel passionnant. Beaucoup de liens sur ce site me viennent de cet échange. Et pourtant Guido et Popy (l'autre) ont décidé de prendre la route. Tout deux s'envolent le 27 décembre pour travailler dans un bar dans le sud du Brésil sur une plage paradisiaque à proximité de Sao Paulo mais à deux jours de Micro (Bus) de Buenos Aires capitale.
Nous nous sommes promis de nous rencontrer à son retour. En attendant, je vivrai un peu sa vie, entre ses murs, j'occuperai sa chambre, mangerai avec ses amis, discuterais avec sa maman : Alicia...jusqu'à son retour.



Cours Guido cours, te aguantaré un cachito mas y que los que esperan no cuenten las horas, hasta pronto l'ami, bonne route!