samedi 13 mars 2010

Bolivia !





BOLIVIA









Le lendemain, nous nous chargeons de nos sacs a dos,Nous voila dans le train en direction de Uyuni. Nous regardons une video sur le carnaval de Oruro...le plus grand carnaval du monde avec Rio de Janeiro, que je mapprete a voir en grandeur nature. . Le bruit du train si legendaire, et sa courbe apparaissant et disparaissant au grè du trajet, le vent dans les cheveux, les lamas sur des etendus desertiques et des femmes dans les champs nous offre un voyage spectaculaire a travers une nature changeante. La sensation de libertè nous emporte dans une douce euphorie. Alors que jecris mon carnet de voyage, reveuse, la fenetre ouverte, je me retrouve tout a coup a lapproche dun village, attaquee par des bombes a eaux de petits gamins qui eclatent de rire satisfait davoir pu atteindre leur cible !! me voila trempée, de la tete aux pieds... Santiago en bon compagnon de route samuse du spectacle !

La nuit tombe, colorant le ciel progressivement dune couleur rosee, lila, bleue...je m endors. Au reveil avec Santiago nous regardons lhorizon que nous devinons a peine dans lobscuritee lorsque tout a coup des silouhettes d hommes assis en tailleurs apparaissent...suivies de tombes a meme le sol et de croix s erigeant au milieu des montagnes...Avec Santiago, nous restons sans voies, stupèfès par ce decors fanstasmagorique. Je crois qu a ce moment la mon coeur s est arrètè de battre une fraction de segonde. Tout le trajet va nous offrir comme cela des paysages plus incroyables les uns comme les autres, des formations titanesques de roches fisurèes nous transportent dans un tout autre univers...Sur quelle planete avons nous atteri Santiago!!


Nous arrivons a Uyuni...il fait nuit mais les employès des hotels et les agences de touristes nous tombent dessus. Apres avoir discutè une bonne heure avec des jeunes organisant des tours pour les salines ou nous irons le lendemain, on sarrete dans un hotel ou nous nous ecroulons de fatigue...jusqua 5heures du matin REVEIL ! Uuuf Le reveil est difficile...et nous nous confrontons très vite au grand probleme de la Bolivie : l eau ! Il n y a pas d eau...donc pas de douche...et les odeurs des toilettes remontent, rendant notre presence dans la chambre insupportable. Uyuni semble etre une ville fantome, lambiance est pesante, les edifices sont delabrès. Nous sommes etonnès de voir qua quelques kilometres des plus grandes salines du monde, le tourisme na pas vraiment su se developper...laissant toute une population dans une zone vraiment dèsolèe...

Depuis la frontiere, nous nous confrontons a une population plus reservèe...Nous sommes etonnèe par les nouveaux codes de communication que nous ne comprenons pas toujours. Parfois notre entrèe dans les magazins suscitent une grande indifference...jusqua lignorance la plus totale lorsque nous payons...Les regards ne se croisent pas, nos questions restent sans reponse. Nous sommes parfois agacès car notre amabilitè et nos bonnes intentions ne suffisent pas pour rentrer en relation avec la population qui reste en retrait. Cest le Choc des cultures...Cette expression qui ne faisait pas vraiment sens pour moi jusque la. Santiago qui est pourtant Argentin se retrouve tout a coup sans repere. On avance a taton pour ne heurter personne...

Nous arrivons aux Salines de Uyuni...un desert de sel qui setend sur des centaines de kilometre recouvrant peut etre un tiers du pays dun etendu blanc immaculè. La GIP traverse ce desert epoustouflant nous offrant une ouverture incroyable sur un horizon plat ou la vue ne se heurte a aucun obstacle. Nous visitons les salines, innondèes, leau nous arrive jusquaux chevilles...le sel craque sous nos pas, et nos jambes se recouvrent bientot dune fine couche salèe. Nous mangeons la...un repas nous est offert sur le coffre ouvert de notre GIP face a un hotel entierement construit de sel. Nous passons trois bonnes heures a faire des photos de cette curiositè visuelle...La vie semble etre suspendu ici, coupè de toute agressions, le silence, limmensitè...nous amene dans une grande meditation ou chaque grain de sable sous nos pieds est une nouvelle sensation. Nous partageons un matè contemplant l horizon...